lundi 27 janvier 2014

Au Sénégal…

 

Déja un mois au Sénégal!

J’habite maintenant dans la ville de Kédougou, la ville focal de la ruée vers l’or au Sénégal.  Les gens arrivent des pays voisins, Mali, Guinée, Burkina Faso.  Pour voir si leur chance de découvir la richesse ne se retrouverait pas ici au Sénégal. 

Avec l’aide de l’ong local AKAD, nous avons fait la sélection de trois sites d’orpailleurs formalisé, sois des orpailleurs ayant un site d’exploitation légal.  Nous concentrons nos efforts sur le village de Bantaco situé à environ 30km Nord-Ouest de la ville.

La ville de Bantaco à fait part de plusieurs projets de développement, sois OXFAM avec des projets pour aider les enfants et femme dans l’orpaillage, projets pour aider la formalisation de la mine artisanale, et autre projets tels que Lumière.  On peut même retrouver Bantaco sur Youtube.  Malgré les nombreux projets, les problèmes sociaux et environnemental amené par la ruée vers l’or est loin d’être réglé.

Arrive notre projet “« Création d’une filière d’or équitable et de réduction des émissions de mercure en Afrique de l’Ouest”.  Notre projet est constituée de deux Organisations non-gouvernementale; Alliance pour une mine responsable (ARM) qui s’occupe d’introduire une filière d’or équitable et Artisanal Gold Council (AGC) qui introduira des équipements pour extraire l’or en réduisant/éliminant l’utilisation du mercure.

En ce moment nous finalisons la demande d’exploitation de la coopérative pour que nous puissions travailler légalement avec eux.

Je vous donne une petite visite photo-guidée…

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  Travaux artisanals d’extractions du minerais sur la mine de Bantaco

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Petites huttes protégeant les puits

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Sous une hutte… Durant la saison des pluie, l’eau à lavé la terre mais on peut voir la construction des puits à l’intérieur.

 

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Minerai à la mine… on ne voit jamais (ou presque) de l’or visible.  ICi le blanc est du quartz et le rose est un mineral carbonaté (ankérite).  L’or se retrouve généralement avec les sulfures.

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La première étape de l’extraction de l’or est de concasser le minerai en morceau centimétrique.

 À l’aide d’un moulin à grain indien modifié on broye le minerai concassé en fine poudre.  Plus le minerai est fin plus l’or est libéré.  **Malgré que le moulin dans la photo est indien puisqu’ils ont été amené au Sénégal par les Burkinabés on les appelles des moulins Burkinabés. Ceci par le fait que les Burkinabés (également les maliens et guinéens) on beaucoup plus d’expérience dans la mine que les sénégalais… créant ainsi d’autre problèmes.

 

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Le minerai fin est ensuite lavé sur une table sluice, une table en biait avec un tapis.  Puisque l’or est plus lourd que les autres minerais, l’or (et autre minerais lourd comme la magnetite) reste dans le tapis et le reste coule dans un trou au bas.  Lorsque le mineur a tout laver son minerai, il prend le tapis et le lave pour libérer l’or trappé.

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Du mercure est ensuite mélangé avec le minerai concentré d’or avec la main.  Le mercure forme un alliage avec l’or, ce qui récupère l’or dans une petite boule mercure/or.

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L’excès de mercure est enlevé de l’aliage en l’écrasant dans un linge et voila! L’or extrais au style artisanal!  On peut observer des petites goutellettes de mercure partout sur ses mains, les vapeurs de mercures sont toxique!

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Puisque le mercure s’évapore à basse température, libérer l’or est facile avec une simple torche ou même une chandelle.  L’alliage est mis sur bol metallique et brûlé souvent à l’intérieur des bâtiments avec femmes et enfants autour!  Il faut éduquer les gens…

 

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Après l’évaporation du mercure l’or qui a une haute température de fusion reste dans le bol sans être affecté, laissant des petites boules d’or poreux.  Cet or est ensuite vendu sur le marché.  Il faut noté que l’or n’est pas pur, l’or pur est de 24 carat ici on retrouve 22 carat maximum vendu à environ 16,000 FCFA.

Malgré la chute du prix de l’or, l’or artisanal ne ralenti pas. L’argent gagné à la mine est quand même plus que ce qu’ils pourraient faire ailleurs.  On y retrouve toute sortes de gens; agriculteurs jusqu’à étudiant.

dimanche 24 novembre 2013

Burkina Faso - Premier jour à Ouagadougou

Donc voila, demain sera ma troisième semaine au Burkina Faso.  Il faut dire que le Burkina Faso n'a jamais été un pays sur ma liste pour visiter mais je suis content d'y être venu. On entend souvent dire que les frontières en Afrique ne veulent pratiquement rien dire au Africain et seulement mises en place par les colonisateurs pour aucune autre raison que pour la séparation des ressources naturelles entre les pays européens. Contrairement à l'Europe et nombreux pays dans le monde où la frontière sépare généralement les groupes de différente culture, en Afrique on peut retrouver les mêmes groupe d'un côté comme de l'autre et sont généralement informelle.  Par exemple les peuls sont un groupe historiquement nomade et pasteur qui se retrouve à travers la région du sahélo-saharienne séparé par plus de 15 pays!

Depuis mon arrivé au Burkina nous avons visiter trois régions de langues complètement distincte, il faut dire qu'on peut compter 69 langues distincte au Burkina, dont 60 sont indigènes!   Sois le Mossi (aussi prononcé Mooré) qui est la langue la plus parlé au pays (à 40%), le Bobo (ou Dioula) la deuxième la plus parlé et finalement la région de Dagara qui longe le Ghana.

Langue principal séparé par région

J'espère que ce petit introduction sur le Burkina Faso démontre un peu la complexité culturelle et en général du pays...

Je suis arrivé le 5 novembre dans la ville de Ouagadougou (prononcé Wogodougou qui veut dire le village (dougou) du respect (ouaga) en Mossi.  Vous avez remarqué le grand réservoir?  Bien ce réservoir est la source de grand nombre de moustique dans la ville.  D'accord il ne sont pas aussi pire que les maringouins (et n'oublions pas mouches noirs) du grand nord canadiens, mais le problème ici les moustiques peuvent porter le paludisme et que c'est assez fréquent des les parages...
Carte de la ville de Ouagadougou
La ville de Ouaga (appelé ainsi par les locaux) est moins occupé que je l'aurais cru mais la qualité de l'air est vraiment terrible.  La photo en dessous a été prise un matin dans la ville de Kongossi, et malgré que ça ressemble à la brume, c'est vraiment de la fumé de feu, voitures, poubelles brûlées , etc...  Ça donne tout de même de beau levé/couché du soleil!
Levé du soleil au-dessus de la ville de Kongossi au nord


En voiture dans la ville de Ouagadougou, vous avez vu le montant de moto en ville!

Villa à l'hotel des palmiers

Arbres qui furent remis en "vie" à Ouagadougou.
Vous pouvez voir un petit tour en voiture ici sur la même route!